Les qualités de la moquette


 

Idée reçue numéro un : la moquette est un repaire d’acariens. Ce préjugé qui fait que la moquette a été longtemps décriée, est tout à fait obsolète. Dans la mesure où les acariens ne se nourrissent ni de fibres synthétiques, ni de fibres laineuses, il a été prouvé qu’il n’y a pas plus d’acariens qui se cachent dans votre moquette qu’ailleurs dans votre environnement !

  •  C’est un revêtement sain : elle contribue à retenir les poussières volatiles dans ses fibres. Il suffit de régulièrement passer l’aspirateur pour les éliminer. Par ailleurs, grâce à de notables progrès techniques sa composition est quasiment libre de composés organiques volatiles. C’est donc un revêtement qui contribue à la qualité de l’air de votre habitat.

La moquette c’est le revêtement chaleureux par nature ! Et ce n’est pas juste une sensation !

  • La moquette a un fort pouvoir thermique : elle retient la chaleur et propose une isolation conséquente pour une facture de chauffage !
  • C’est également un bon isolant phonique. En effet, elle absorbe tous les sons, que ce soit les bruits de pas, mais aussi les bruits ambiants. Plus une moquette sera épaisse plus sa qualité isolante sera importante.
  • Elle offre un éventail de choix particulièrement important, en terme de matière, d’aspect, de couleur ou d’imprimé.
  •  La moquette est assez facile à poser en rouleau. Et grâce à un souci d’innovation toujours présent chez les fabricants de revêtements de sol, elle l’est encore plus grâce à son conditionnement en dalles.
  • Enfin, elle s’entretient aujourd’hui facilement grâce à des traitements de surface anti-salissures efficaces.

 

Structure de la moquette


 

La moquette est composée d’une couche inférieure appelée le dossier, et d’une couche de surface faite de fibres.

Il existe plusieurs sortes de dossier en des matériaux possédant des caractéristiques diverses, qui vont rendre la moquette plus confortable, plus résistante, ou venir renforcer sa fonction thermique.

  • en mousse ou en latex
  • en feutre ou textile aiguilleté : le plus courant ; il permet une pose libre ou par bande auto-agrippantes, et améliore les qualités isolantes de la moquette.
  • en jute : uniquement en pose collée, il offre une plus grande solidité au produit fini, mais est moins confortable, et nécessite souvent l’utilisation d’une thibaude (sous-couche).

Il peut s’agir de fibres synthétiques ou naturels, parfois mélangés.

  • Les fibres naturels peuvent être en laine ou en fibres végétales, comme pour des sisals ou des joncs de mer (voir notre sélection).

La laine, outre ses qualités intrinsèques isolantes, offre la particularité d’être antistatique, et moins sensible au feu. Elle permet également de réguler l’hygrométrie d’une pièce.

Un assemblage de fibres laineuses et de fibres synthétiques permet d’associer ces qualités, à plus de robustesse.

  • Les fibres synthétiques

Leur premier avantage est qu’ils offrent un choix de décor beaucoup plus étendu. Ils sont d’un excellent rapport qualité/prix/longévité.

Le polyamide (nylon) est le plus usité. Il possède de fortes qualités de résilience, qui font que les fibres ne s’écrasent pas.

Le polypropylène est la fibre la plus économique. Elle offre une résistance particulière au frottement.

Les différents types de fabrication de la moquette et ses aspects


 

Il existe trois grandes techniques de fabrication de la moquette : le tissage, le tuftage, ou l’aiguilletage.

  • Les moquettes tissées :

Le tissage est le plus traditionnel des mode de fabrication, car il nécessite l’emploi d’un métier à tisser. Cette méthode consiste à tisser directement les fibres dans le dossier pour une durabilité plus importante. Cela offre également des moquettes plus denses, plus souples et plus confortables. Autrement dit, c’est le haut de gamme de la moquette.

Il s’applique aussi bien à des fibres naturelles, qu’à des fibres synthétiques.

Il existe différentes sortes de tissages, dont les principaux sont le Wilton et le Jacquard pour des modèles unis ou décorés.

Le tissage à plat, quant à lui, est une technique particulière. Il va donner à la moquette l’aspect du sisal, avec une résistance très importante, notamment aux UV, ce qui le rend idéal pour des zones de passage intense ou des extérieurs.

  • Les moquettes tuftées : (tuft signifie touffe en anglais)

C’est la technique la plus employée, car elle offre un rendement 30 fois supérieur à un tissage classique ! Ici, il s’agit de piquer des touffes de fibres dans un revêtement textile qui sera ensuite appliqué au dossier.

Cette technique est principalement employée pour les moquettes en velours coupé, bouclé ou structuré.

  • Les moquettes aiguilletées :

C’est le bas de gamme dans la moquette car très peu épaisses et esthétiques. Elles s’apparentent à du feutre. Elles sont recommandées pour des utilisations temporaires.

Les différents types de moquettes sont catégorisés en fonction de la forme, de la longueur et de l’épaisseur de leurs mèches.

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